La Cfdt des Bouches du Rhône présente au Salon CE de Marseille
De nombreux militants Cfdt étaient présents au stand de la Cfdt pour renseigner le public sur la mission de notre syndicat.
C’était pour nous l’occasion d’interviewer des élus CSE pour mettre en lumière le rôle du CSE au sein des entreprises et l’importance des syndicats dans le dialogue social.
Nous interrogeons Julien Fourez, élu Cfdt et Secrétaire du CSE de Thales SESO et Vincent Vitrac, élu au CSE de la même entreprise et aussi Secrétaire général du syndicat Cfdt Métallurgie Provence.
Que pensez-vous de cette vitrine qu’est le Salon CE ?
JF : Je trouve que c’est très bien, nous sommes très bien reçus et comme de mon coté je suis à la Cfdt, c’est encore mieux puisque le syndicat est très présent et l’ambiance très agréable.
« … le dialogue social a plus besoin des syndicats que du foie gras par exemple »
VV : C’est une vitrine importante et aussi une bonne occasion pour rencontrer les autres élus. Je suis un peu surpris par deux choses : la première, que tous les syndicats ne sont pas là ; et la seconde, que les stands des syndicats soient si petits ; je pense qu’ils devraient occuper plus d’espace, car le dialogue social a plus besoin des syndicats que du foie gras par exemple.
Pourquoi êtes-vous là aujourd’hui ?
JF : Je viens pour chercher des choses à proposer aux salarié.e.s de mon entreprise : des services, des voyages, des vacances …
VV : Je suis là en tant que militant Cfdt et aussi en tant qu’élu CSE de Thales SESO. Je viens pour rencontrer d’autres élus CSE qui n’ont pas d’étiquette syndicale et qui parfois se font manipuler par les entreprises car ils ne connaissent pas bien le rôle des syndicats au sein du CSE. Il ne faut pas oublier qu’il n’est pas possible de défendre les droits des salariés sans les syndicats.
Pouvez-vous nous citer des avancées que vous avez obtenues au sein de votre entreprise grâce à votre rôle d’élus Cfdt au CSE ?
VV : Je peux vous donner trois exemples :
Nous avons obtenu deux jours de congés supplémentaires par employé.e. grâce à notre combat syndical. Il s’agissait de jours qui étaient dans nos contrats mais qui nous étaient toujours dus car l’employeur ne les avait jamais payés.
Nous avons négocié le changement d’entreprise pour les tickets restaurant. Avant nous étions dans une entreprise où l’argent finissait dans des fonds de pension américains ; aujourd’hui nous sommes passés à Up, dont le capital est en France et qui est, en plus, une SCOP où les salariés sont associé.e.s et les bénéfices sont répartis entre les travailleurs.
Avec l’expertise de Syndex nous avons pu éviter un plan social qui venait avec des départs anticipés à la retraite et tout ce qui va avec ce genre de plans.
Notre visite se poursuit
Nous faisons le tour du Salon avec Julien et Vincent. Nous sommes allés à la rencontre de « DAME Nature », paniers de fruits et légumes livrés au bureau. Voici une démarche qui est tout à fait cohérente avec les valeurs que nous portons.
